Tricoter du lien, au sens propre et figuré. Sur le plan artistique, je tricote concrètement, et je m’amuse avec des matériaux de récupération en réalisant des tricots géants avec du papier, du plastique, de la paille, des algues, de l’herbe, du tissu. Sur le plan humain, je tricote du lien. Tricoteuse de rue, je voyage d’un point de rencontre à l’autre, dans les festivals, les fêtes de quartier, accrochant la curiosité des passants avec mes grandes aiguilles d’un mètre de long et les matières insolites que je tisse. Intrigués, ils viennent à moi et ici commence le tricot de lien. D’abord des mots puis une joyeuse collaboration s’opère lorsqu’ils m’aident à tenir une de mes grandes aiguilles pendant que je poursuis mon tricot. Et puis avant de reprendre leur chemin, je leur propose d’emporter avec eux un savoir-faire, et en quelques minutes je leur apprends « le tricotin à doigt », avec juste une main et une pelote. Ces tricots insolites sont des supports à la rencontre, au partage, à l’échange. Tricoter du lien d’humain à humain.
Tricoter diverses matières est aussi prétexte à changer son regard sur les choses en abordant par exemple des thèmes liés au développement durable tel que le recyclage et la valorisation des déchets.
Prestations proposées : Interventions en milieu éducatif autour du tricot et des matériaux de récupération.
Performance de rue : Tricot déambulatoire.
Projets : mise en place d’un atelier collaboratif pour créer des costumes de spectacle avec des déchets textiles et plastiques d’entreprises locales.
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